Chapitre 4 :

I.

Pour Cantillon, l’entrepreneur peut être un paysan, un artisan.. Il prend des risques avec des gages incertains compte tenu des fluctuations des prix.

Pour Turgot, mêmes préoccupations que Cantillon, ajoute qu’il apporte le capital

Say : Il distingue l’entrepreneur du capitaliste, ce n’est pas forcément lui qui va apporter la capital dont il a besoin, il est l’acteur central de la révolution industrielle, il invente , il prend des risques et les supporte personnellement ( sur ses biens propres)

Marshall : Il sait organiser.

Schumpeter : c’est un innovateur (entrepreneur-innovateur), héros du capitaliste libéral, il n’apporte pas forcément les capitaux, ce n’est pas forcément lui qui va prendre des risques, c’est plutôt le banquier ou le capitaliste qui vont prendre les risques car ils apportent les capitaux. Il recherche la puissance, la joie de créer et d’innover

On met l’accent sur l’entrepreneur car à cette époque il était facile de créer son entreprise
L’entreprise dirige sa propre entreprise et la famille va travailler au sein de cette entreprise et elle va se transmettre de père en fils ou en fille. Alliances matrimoniales vont permettre de grossir les entreprises, mais elle reste toujours dans la famille.

«corporate governance » : quête de capitaux. Création de SA, apparition des actionnaires
Les actionnaires ont un droit de vote et s’ils sont tous majoritaires par rapport à l’une ou l’autre personne, leur choix sera pris en compte. Le pouvoir va passer des entrepreneurs aux actionnaires. Revenge des actionnaires qui vont de nouveau reprendre le pouvoir dans les années 80 : les marchés des capitaux vont de libérer, retour des idées libérales ->désengagement de l’état->libéralisation marchés (3D) ->désengagement par rapport aux politiques économiques (ex : retraites) on avait un système par répartition (les ind cotisent pour la retraite (ETAT) ->payent retraite des ind. On a remis en cause ce système suite à un