L'évolution de l'image de la femme dans l'art
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Femme nue debout de profil, jambe droite levée posée sur une barre, François-Rupert CARABIN, fin 19ème.
Cette œuvre s’inscrit dans le 19ème siècle, qui est un siècle où la vision de la femme change.
Aussi loin que l’on remonte, l’histoire de l’art s’est en grande partie nourrie de la femme comme objet de représentation, c’est l’un des thèmes le plus traité dans l’art occidental. Le corps de la femme a été sublimé, érotisé, sanctifié… si bien que sa figure en a été idéalisée. La nudité féminine, avant même l’apparition de la religion, était un symbole de fertilité, d’érotisme et symbole de la famille.
La représentation du corps, de l’Antiquité en passant par la Renaissance, a toujours occupé une place importante dans l’enseignement et le goût artistique occidental.
A l’Antiquité, les figures féminines sont nombreuses, ce sont des muses qui deviennent l’inspiration de l’artiste mais leur représentation restait allégorique. La nudité retrouve un aspect plus sacré. Leur beauté est associée comme la force l’est à l’homme. Avec le christianisme, la femme prend l’allure d’une vierge ou d’une mère. Ensuite, les représentations de la femme sont très académiques, montrées nues, mais toujours sous le prétexte mythologique. En effet, le nu académique s’appuyait sur des sculptures antiques et était réalisé d’après des modèles vivants. Il ne s’agissait pas de copier la nature mais plutôt de l’idéaliser, conformément à l’art antique et de la Renaissance. Cette représentation ne coïncide pas avec la femme réelle.
Le nu devient plus impertinent lorsque le corps féminin devient symbole de beauté et de séduction et qu’il se libère comme on peut le voir avec les femmes d’Ingres au 19ème (Annexe 1). En effet, au fur et à mesure des époques, l’image de la femme se modifie et sa personnalité prend de l’essor et gagne en naturel.
A travers les œuvres d’art, on peut deviner, percevoir, comment l’homme voit