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Enfance :
L’impôt sur le revenu ne prend sa forme définitive qu’en 1949, avec la suppression du premier étage d’imposition (les impôts dits cédulaires) et l’instauration d’un nouvel impôt, dit impôt sur le revenu sur les personnes physiques (IRPP), qui restera en vigueur jusqu’en 1971. Puis, en 1971, une nouvelle réforme dessine les contours d’un impôt sur le revenu moderne.
Pour la période de la stabilité, le taux marginal supérieur va rester inchangé à 60 % de 1946 à 1982 (exception : 1964 et 1967 et sans tenir compte des majorations exceptionnelles). Le nombre de tranches et les taux sont restés quasiment identiques pendant 25 ans. Le barème de l’impôt sur le revenu a connu ensuite une période faste entre 1975 et 1986, prolongeant la logique des décennies 1950 à 1970 : la progressivité a été plus étalée sur 13 à 14 tranches avec des taux échelonnés par pas de 5 points entre 0 % et 65 %.
Les années de 1975 à 1986 constituent la période où le barème de l’imposition des revenus est le plus progressif de l’après-guerre. En 1986, la 14e et dernière tranche présentait un taux marginal de 65 % pour les revenus supérieurs à 241 740 francs
L’impôt sur le revenu (IR), n’est pas le plus rentable pour l’Etat. C’est le poids de cet impôt sur le revenu dans le système global des prélèvements obligatoires français qui est aussi allégé, il devient de plus en plus microscopique La création de la TVA, et surtout de la CSG, l’ont progressivement fait passer au second plan, les recettes de l’IR s’élèvent à 68,5 milliards contre 91,7 milliards pour la CSG
Surtout, sa part dans la richesse nationale a chuté après son pic du début des