Chapitre 1
Le livre s'ouvre sur une scène qui pourrait presque sembler contemporaine : des élèves étouffant des rires dans une salle de classe. C'est à travers le regard de Mucius, le meilleur élève que nous découvrons la raison des rires : son ami Rufus est parvenu à accrocher au mur sa tablette où était inscrit « Caïus est un âne ». Mucius est décrit comme un élève moteur, sage et discipliné, au contraire de Caïus, fils de sénateur, objet de la blague puisqu'il ne cessait d'embêter Rufus. Caïus, fulminant, insulte le père de Rufus qui le prend droit au cœur puisque son père, le général Marcus Praetonius, vient d'être battu par les Gaulois. À l'issue du combat, le maître d'école, Xanthos appelé Xantippe en référence à la détestable femme de Socrate, demande au moniteur Mucius sa version des faits. Xantippe aperçoit l'écriteau et décide et renvoyer le responsable. L'enfant range ses affaires même s'il connaît d'avance la déception de ses parents qui sacrifiaient une grosse partie de leur fortune pour son éducation. L'auteur nous indique que, par mégarde, Rufus va échanger un objet avec celui de Mucius, ce qui aura de lourdes conséquences par la suite : une lanterne de bronze. Un autre détail est important nous signifie l'auteur : une déchirure dans la toge de Rufus. On nous décrit l'agitation de la rue marchande, la Rue Large, où se trouve la salle de classe. Mucius aperçoit dans la rue l'ex-consul Tellus qui fait écarter les passants par des coups de bâton. Alors que la nuit tombe, le jeune Rufus est toujours assis sur le tonneau à l'extérieur de la salle de classe et soudainement court en direction du Tibre, qui est à l'opposé de là où il vit.

Chapitre 2
Le lendemain, le maître ainsi que Caïus et Rufus sont absents. Les élèves s'étonnent de l'absence de Xantippe qui habite pourtant la maison où se déroule la classe et un des élèves, Antoine, craint que le maître ait été assassiné par Lukos, un astrologue-devin sur lequel couraient les plus folles rumeurs et