L’autothérapie du deuil dans petit pow pow noël de robert morin
Cinéma québécois
530-033-RO, gr. 00001
TRAVAIL D’ANALYSE
L’autothérapie du deuil dans
Petit pow pow Noël de Robert Morin
Travail présenté à
Madame Annick St-Louis
Vendredi 28 septembre 2012
Département des Arts et Lettres
Collège de Rosemont
TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION………………………………………………………………………. 3 ANALYSE FILMIQUE………………………………………………………………… 4 ANALYSE SOCIOPOLITIQUE……...………………………………...……………… 5 ANALYSE ESTHÉTIQUE………………….………………………………………….. 7 ANALYSE THÉMATIQUE……………………………………………………………. 8 ANALYSE PSYCHANALYTIQUE………………..………………………………….. 10 MÉDIAGRAPHIE……………………………………….………………………………11
INTRODUCTION
«Mes deux derniers films, Petit pow pow Noël et Que Dieu bénisse l’Amérique, marquent une étape. Dans tous les scénarios que j’écris actuellement, il y a une porte au bout du tunnel.» Apparemment, le film qu’il a tourné avec son propre père annonce un tournant dans sa carrière. Il y conserve cependant un style qu’il s’est approprié auparavant en réalisant Yes Sir! Madame. "Voix off", caméra subjective, personnage aux multiples personnalités, on remarque que Robert Morin reste vraisemblablement fidèle à sa façon de faire des "tapes" alors que Petit pow pow Noël est projeté sur les écrans du Québec en 2005. Drame psychobiologique, le but premier du projet était d’illustrer les conditions des patients hospitaliers par l’entremise d’une fiction, mais c’est en postproduction (plus précisément lors de l’écriture de la voix off) que l’auteur sentit le besoin d’en faire quelque chose de définitivement plus personnel. «Accepter le père tel qu’il est, sans pour cela dénigrer la mère, c’est une chose encore plus difficile. Arriver à prendre conscience de la réalité de cet homme est une étape-clé dans le processus du deuil.» Ces paroles de Pascale Reny, professeur en psychiatrie, m’ont amené à aborder le sujet de l’autothérapie du deuil en vigueur dans ce vidéosouvenir fictif. Car c’est bel et bien une