L’EFFET DIFFÉRENTIEL DE L’ACTION PÉDAGOGIQUE
Jean-Maurice ROSIER, Université Libre de Bruxelles, Belgique
Françoise MARSILLE, Isabelle SPIRONELLO, Université Libre de Bruxelles, Institut
Provincial d’enseignement secondaire de Tubize, Belgique
RÉSUMÉ
Les I. O. de la Communauté Française de Belgique appellent à la construction des savoirs par le biais d’une approche par les compétences. Ces injonctions demandent l’ajout d’une dimension communicative en aval de l’acte de lecture comme motivation et pour donner du sens aux apprentissages. Notre recherche-action qui prend comme thème de travail « Le Prix des lycéens » démontre que connaissance et proximité ne peuvent être développés par le seul
« tête-à-texte » (P. Kuenz). Notre séquence pédagogique se présente comme la réécriture d’une expérience pédagogique menée à l’Institut Provincial d’enseignement secondaire de
Tubize en Belgique francophone de septembre à avril 2006-2007.
REMARQUE INITIALE
Le texte qui suit est à lire comme la réécriture d’une séquence pédagogique
(septembre/avril 2006-2007) menée en classes terminales à l’Institut Provincial d’enseignement secondaire de Tubize en Belgique francophone. En aucun cas, il ne s’agit de critiquer ou d’invalider le thème-prétexte de notre expérience, à savoir : le Prix des lycéens, mais d’analyser certains problèmes liés à la lecture littéraire.
INDICATION PRÉLIMINAIRE
Les textes décrétaux qui structurent l’enseignement du français en Communauté Française de Belgique ont défini les missions prioritaires de l’école en même temps qu’ils énonçaient les objectifs de chaque niveau en termes de compétences. Comme il est d’usage de parler de ses lectures, voire de développer une réflexion critique sur les plaisirs ou les déplaisirs que l’on ressent, les programmes de langue maternelle suggèrent la mise en place d’une stratégie de communication en aval du tête-à-texte (P. Kuentz). Il s’agit, en toute logique, de permettre aux élèves