L’empathie en littérature dans blade runner de philip k. dick
Nous allons donc, par le biais de cette étude du roman de Philip K. Dick intitulé Blade Runner, montrer comment peut être traitée la question de l’empathie en littérature et, plus particulièrement dans la science-fiction. Dans un premier temps, l’objet essentiel de l’humain : la boîte à empathie, révèlera ce qu’est l’empathie pour l’humain de la société décrite dans ce roman. Dans un second temps, les androïdes ou robots humanoïdes verront les traits communs avec les humains être exposés. Enfin, dans un dernier temps, les différences entre androïdes et humains seront dévoilées dans le but de montrer que le robot fait comme l’homme, et donc n’en est pas une parfaite copie.
I / Les humains et leurs boîtes à empathie : 1°/ Son officialité : le mercerisme : La boîte à empathie se trouve présente dans chaque habitation humaine. Elle est nommée pour la première fois dans le roman alors que Rick Deckard, le protagoniste, s’apprête à l’utiliser : « il gagna sa boîte à empathie » (p.27). A partir de là, le lecteur comprend que cet objet fait partie de la vie de tous les jours chez les humains. Cette première mention explicite également une discussion entre Rick et sa femme dans les premières pages. Cette dernière parle de « programme » : « Mon programme du jour prévoit six heures de dépression et d’auto-accusation, dit Iran » (p.9). A ce moment, le lecteur pense se trouver en présence de robots, mais avec la mention plus tardive de cette boîte à empathie, tout s’explique. Ainsi, ce sont bien les humains qui ont recours à cet appareil. Plus loin encore, l’utilisation de