L’environnement de l’enfant
Toute personne est influencée par l’ensemble des contextes dans lesquels elle évolue (famille, pairs, quartier, institutions comme l’école ou le milieu de travail, etc.).
Quand on étudie l’influence de facteurs distaux (quartier, collectivité, etc.) sur les enfants, il est difficile, d’une part, de déterminer les facteurs relatifs à la collectivité qui influent sur le développement des enfants, et d’autre part, de préciser les processus par lesquels ils exercent leur emprise ainsi que leur importance relative par rapport à d’autres facteurs ; Dans ce domaine de la recherche, les explications et les réponses ne sont encore que parcellaires.
Cinq modèles théoriques sous-tendent l’étude des liens existant entre la collectivité et le développement de l’enfant. Ils sont décrits dans :
FURSTENBERG F.F., HUGHES M.E., 1995, The influence of neighborhoods on children’s development: a theoretical perspective and a research agenda, in Indicators of children’s Well-being, vol. III, “Cross-cutting issues: Population, family, and neighborhood: social development and problem behaviors”, Institute for research on Poverty special report, 60.
JENCKS C., MAYER S.E., 1990, The social consequences of growing up in a poor neighborhood, in LYNN L.E., McGEARY G.H., Inner City Poverty in the United States, Washington, National Academy Press.
Les deux premiers sont dominants. Ils s’appuient sur une définition sociale du voisinage et se focalisent sur l’influence de l’imitation, des modèles et de l’apprentissage.
Théorie de la contagion sociale. Importance de ces facteurs (imitation, modèles et apprentissage), qu’ils soient dits « positifs » ou « négatifs », au contact des pairs sur le comportement des enfants.
Théorie de la socialisation collective. Examine les