L’euthanasie
La société, dans son aspiration tant espérée au bonheur, se heurte à un obstacle. L’échec, caractérisé par le malheur de certains, véhicule l’image d’une société au bonheur incomplet.
La société se sent responsable de la satisfaction de ses composants. Dès lors, la manière dont celle-ci exécute son rôle est jugée capitale. Ainsi, elle ne peut consentir à l’insuccès de sa fonction. Fonction, dont la raison principale est d’assurer l’expansion du bien être de ces sujets. De ce fait, nous comprenons qu’une telle exigence est difficile à satisfaire pour l’ensemble d’une communauté. En somme, nous comprenons que des discordances et des divergences d’opinions se font attendre. Surtout lorsque la même conception du bonheur n’est pas partagé de tous. C’est pourquoi, nous pouvons affirmer que l’euthanasie dénonce les difficultés que peut connaitre la société et comment, lorsqu’il s’agit du bonheur individuel, de fortes réactions et de fortes et revendications se manifestent. Enfin, le refus quasi catégorique d’une société sans bonheur semble s’imposer.
Cette conception, dans le contexte de l’euthanasie, implique de la part du monde concerné, la prise d’un choix crucial. Si la prise d’une décision de telle envergure existe, un questionnement fondamental se pose. Ces interrogations mènent les concernés à juger des enjeux. C’est ainsi que nous constatons que la société ne semble entrevoir qu’une solution ; dont l’idée peu se traduire ainsi : « La solution réside dans l’élimination physique du problème pour sauvegarder l’épanouissement de la société ». Mais cela nous laisse incertains, un doute s’installe, notre conscience nous interpelle : avons-nous le droit, au prix d’un bonheur collectif, lorsqu’un bonheur individuel n’est plus possible, de sacrifier une vie ? Quelles seront les conséquences sur notre façon d’agir, de considérer la société