L’expérience du mal est-elle source de progrès moral ?

2243 mots 9 pages
L’expérience du mal est-elle source de progrès moral ?

Expérience : 3 sens
- Courant : ensemble des connaissances acquises par les événements de la vie
- Philosophique : Connaissance sensible obtenue par une synthèse des sensations. Connaissance empirique
- Épistémologique : Observation de fait en vue de vérifier une hypothèse. Synonyme d’expérimentation.
Termes opposés : Connaissance abstraite, inexpérience, naïveté, innocence, …
NB : L’expérience, qu’elle soit expérience personnelle de la vie ou expérience scientifique, rend l’homme savant. Le mal apparaît ici comme l’objet d’un savoir qu’on doit acquérir. Le mal n’est ni dans l’intention, ni seulement dans la conscience, mais dans le fait lui-même. Le mal est donc dans l’action mauvaise dont on sait après coup qu’elle est mauvaise (parce qu’elle est condamnée, parce qu’elle fait mal, …). Y a-t-il lieu de distinguer schématiquement 2 “niveaux” de l’expérience : l’expérience immédiate (la souffrance qui entraîne révolte, vengeance, mépris, haine …) et l’expérience relue et interprétée librement, engageant un sens et donc un certain savoir ? Il semble que la liberté s’engage et se décide à chaque moment de l’expérience.

Mal distinguer le mal physique (maladie, tremblement de terre), le mal moral (haine, violence), le mal métaphysique (y a-t-il un principe du mal ? Le mal comme question insoluble : comment un Dieu bon et tout-puissant peut-il tolérer le mal sur la terre ?). distinguer le mal commis (dont je suis personnellement responsable) et le mal subi (qui m'affecte mais dont je ne suis pas responsable). Platon tient qu'"Il vaut mieux subir l'injustice que la comettre". Dès deux côtés une expérience du mal …
Depuis Augustin, la tradition médiévale a défini le mal physique (surtout) comme une "privation d'être" (la mort est privation de vie, le mensonge est privation de vérité, …).

Progrès : 3 sens
- sans jugement de valeur : mouvement, progression (d’une maladie par exemple)
- avec

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