"L’expérience du mal ne sert à rien. Elle est juste bonne à être oubliée le plus vite possible. Seule l’expérience du bonheur sert à quelque chose. "------ Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco
« 232 morts en Afghanistan » ; « Toujours pas de trace de la petite Alice » ; « Crise économique en Amérique ». Voilà ce qui occupe les premières pages de nos journaux aujourd’hui. Il y a tant de mal, tant de désespoir dans le monde que l’on se demande si l’on devrait encore y prêter encore attention. L’expérience du mal sert-elle au fond à quelque chose ? OU devons-nous simplement nous en débarrasser aussitôt reçue ? Et l’expérience du bonheur ? Dans cette dissertation, nous allons d’abord explorer l’utilité de l’expérience du mal, puis sa futilité. Nous ferons de même avec l’expérience du bonheur.
L’expérience du mal, considéré ici comme tout événement ou activité qui influence l’homme négativement (ex. le stress, la douleur, la guerre), a avant tout une fonction de leçon. Après l’avoir subi, l’homme n’est pas près de l’oublier, il l’évitera la prochaine fois. Si un garçon joue avec des allumettes, il se brûle, il a mal, il ne recommencera plus. L’histoire est constituée d’erreurs de nos prédécesseurs, donc d’expérience du mal. La Chine, aujourd’hui une force économique non-ignorable, avait fait l’erreur auparavant de fermer presque tous ses ports et garder son économie domestique, convaincue qu’elle était un des pays les plus puissants du monde. Seul un ou deux ports étaient ouverts comme cas particuliers. Les anglais, voyant un potentiel inestimable au marché chinois avait introduit un petit trafic de drogue. Celui-ci grandit, grandit et donna naissance à la guerre de l’opium. La Chine fut mise à genoux par les occidentaux pendant longtemps. Aujourd’hui, elle est un véritable dragon sur le plateau international. C’est l’expérience du mal, les conséquences de son erreur, qui a fait de la Chine ce qu’elle est aujourd’hui. Ainsi, l’expérience du bien est utile.
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