Écriture et imaginaire

L’intelligence de l’homme

Travail présenté à

15 février 2011
Mon utopie est un récit discursif axé sur la critique de la communauté humaine selon Albert Jacquard publiée en 2008.

Tout d’abord, la vision de l’intelligence selon Albert Jacquard est axée sur l’interaction des êtres humains. En premier lieu, l’auteur décrit la banalité de l’enveloppe physique comme « une dotation génétique bien banale » (p.48), mais aussi par « ses capacités très médiocres ». (p.49) Par contre, tout de l’homme n’est pas banal : « il se démarque de ses cousins » les animaux par son système nerveux central, lui permettant d’interagir avec ses semblables. Ces interactions, à la base de son intelligence, poussent l’homme à « ne pas subir passivement son destin », mais plutôt à le rendre « capable de faire bifurquer son aventure. » (p.51) L’être humain se distingue des autres animaux puisqu’il a sût enrayer la sélection naturelle afin d’écrire son avenir. Ceci eut comme conséquence d’accroître sa population en plus de renforcer son intelligence car le genre humain, comme son cerveau, « est infiniment plus puissant » (p.59) quand il forme un réseau tissé serré. En effet, « la définition de chacun passe par les autres ». (P.59) « Multiplier », « enrichir », « transmettre » (p149) la grandeur du trésor de la communauté n’aurait pu être envisageable sans le langage. Que ce soit par le langage, l’écriture, les arts, ou les sciences, l’homme peut maintenant transmettre ses pensées à travers le temps et l’espace sans restriction.

Cependant, l’homme est défini comme un être fini. Alors, il se doit d’assurer la conservation en plus de la continuité de son trésor. Le rôle de la société est donc d’assurer le développement de l’intelligence de la jeunesse naïve en adultes actifs. Albert Jacquard s’oppose au système d’éducation des sociétés modernes d’abord parce que le système d’évaluation des connaissances est inadéquat, ainsi que les techniques d’inculcations