L’intégration monétaire européenne depuis le début des années 1970 a-t-elle favorisé la croissance économique des pays membres de l’union ?
Problématique : On se demandera si l’intégration monétaire européenne depuis le début des années 1970 a constitué un atout pour la croissance des pays européens.
L’intégration monétaire, commencée dès le début des années 1970, a pour but d’obtenir une plus grande efficacité économique
Les premières tentatives de construction monétaire européenne apparaissent au début des années 1970, en réaction au désordre monétaire provoqué par la fin des accords de Bretton Woods
Les accords de Bretton Woods créent les taux de change fixe.
La livre flotte par rapport à l’euro. Les taux de change flottant entraine plusieurs inconvénients. Cela perturbe les échanges monétaires. Les variations de change modifient la compétitivité prix des produits (les produits d’un pays vis-à-vis de l’étranger). L’inconvénient financier est que le flottement renforce la spéculation.
Le rétrécissement des marges européennes (avril 1972) : le « Serpent dans le Tunnel »
Dès 1944 le dollar était convertis en or. En France, De Gaulle le faisait systématiquement. Les réserves diminuaient. En 1971, « la bombe Nickson » est la fin de la convertibilité du dollar en or. En décembre 1971, on avait agrandi les marges. Une monnaie européenne ne peut pas s’écarter de + ou – 2,25% par rapport au dollar, c’est le Tunnel. Les changes fixes sont l’imposition d’un cours de la monnaie. Les européens décident que les fluctuations entre monnaies européennes doivent être inférieures de moitié (2,25%) aux fluctuations que chacune des monnaies européennes peut connaître vis-à-vis du dollar, c’est le serpent. Cela permet d ‘éviter les inconvénients du flottement. Ce système est compliqué et contraignant, il suppose des interventions quotidiennes des banques sur le marché des changes.
Ce système est de courte durée
La crise monétaire redouble, la spéculation s’intensifie. LE système est de courte durée