L’op art et bridget riley ou le mouvement pris au piège… d’un mouvement féministe
L’op art et Bridget Riley ou Le mouvement pris au piège… d’un mouvement féministe
Le mouvement de l’art optique est né dans les années 1955 et connu une réelle reconnaissance internationale dans les années 1960, en parallèle d’un autre mouvement qui touche un ensemble d’idées politique et sociales: le féminisme. L’art étant souvent directement lié aux aspirations d’une génération et le reflet d’une époque, il renvoie continuellement aux faits liés à l’histoire, on ne peut donc pas parler de l‘un sans parler de l‘autre. Ainsi l’art cinétique a bouleversé les habitudes du monde de l’art et eut un impact immédiat car il correspondait plus à un vaste mouvement de fond, une nouvelle manière de voir les choses.
Pour illustrer ce lien entre Op Art et mouvement féministe, nous avons choisi de se penché sur le travail d‘une grande figure de l’Op Art: Bridget Riley. Cette artiste britannique s’est imposée d’elle-même dans notre travail car elle a autant marqué le mouvement de l’art optique que celui du féminisme dans l’art.
Bridget Riley et l’Op Art
Bridget Riley est née en 1931 à Londres, et fît ses études d’Art dans la même ville. Elle commence par faire de la peinture, à la manière des impressionnistes et de Seurat qu’elle admire particulièrement. Sa manière de peindre les paysages est alors proche du pointillisme ce qui l’amène rapidement à examiner les illusions et effets optiques que peuvent créer les formes. En 1961, elle abandonne soudainement la peinture figurative pour la peinture abstraite et renonce à la couleur pour le noir et blanc.
[pic] [pic] Bridget Riley Bridget Riley Kiss, 1961 Loss, 1964 Acrylique sur toile, 48x48in. Emulsion on