L’organisation politique et administrative de la roumanie ( une parallèle avec la france)
La Roumanie est un pays membre de l'Union européenne, situé au sud-est de l'Europe, bordé par la Hongrie et la Serbie à l'ouest, l'Ukraine et la République de Moldavie au nord et à l'est, et finalement la Bulgarie au sud. La Roumanie est le seul pays de langue romane de l'Europe centrale et de l'est qui est à prédominance slave. Plus d'un quart de la population roumaine comprend et parle le français, en partie grâce à l'héritage latin commun aux deux langues. En 1929, Henri Capitant, évoquant les relations franco-roumaines, déclare : « nous concevons le droit de la même façon, nous rédigeons de la même façon. »[1] La nouvelle Constitution de la Roumanie, adoptée le 21 novembre 1991, est largement inspirée de la Constitution française. Elle stipule la séparation des trois autorités publiques : législative, exécutive et judiciaire. La Roumanie, Etat de droit démocratique et social, est de type parlementaire. Les comparaisons de la Constitution française et roumaine ne traitent que rapidement l’évolution impliquée par les révisions des articles concernés. Si à propos de la Roumanie, Alexandre Tilman-Timon affirme dès 1946 : « Il s’agit donc d’une étude des influences étrangères à travers l’’évolution du droit constitutionnel roumain placé dans son cadre naturel : l’histoire politique » , celle du régime actuel est trop récente pour être analysée en termes constitutionnels par la doctrine. Tandis qu’en France,«la durée de la Ve République, dès son XXe anniversaire, incitait à regarder au-delà des textes, à chercher à comprendre comment certains d’entre eux avaient été interprétés et à enregistrer les évolutions» , en Roumanie, le recul fait cruellement défaut en ce qui concerne la pratique constitutionnelle liée à la Constitution de 1991.Si l’influence de la France sur la Constitution roumaine est avérée, il faut cependant relever dès à présent certains traits