L’écume des jours de boris vian
1045 mots
5 pages
Suite à la Première Guerre mondiale, l'entre-deux-guerres est une période durant laquelle les comportements sociaux tels que nouvelles esthétiques artistiques transgressives, modification des codes de comportement, en particulier chez les femmes, etc., ont pris une différente tournure. Durant les années folles (1920-1929), ce sont les arts et la fête qui ont pris le dessus à Paris. Les gens avaient besoin d’oublier les horreurs de la Première Guerre mondiale et c’est surtout à travers les arts que les gens s’exprimaient et, du même coup, on révolutionnés le monde de la littérature. De nouveaux courants littéraires ont vu le jour comme le surréalisme et l’existentialisme. Boris Vian, écrivain influencé par les années folles, à rédiger certaines œuvres influencé par ces deux courants [SA]. Quels sont les manifestations de ces deux courants à travers son roman l’Écume des jours [SP] ? C’est en explorant les caractéristiques de chacun des deux courants et à l’aide d’exemples et d’explications, le lecteur sera en mesure de ressortir l’influence de l’existentialisme et du surréalisme [SD].
Pour commencer, Boris Vian à intégrer le courant surréaliste dans son roman l’Écume des jours de plusieurs façons différentes [IP1]. Premièrement, étant née dans les années folles, le surréaliste fait perdre à l’insolite son caractère étrange et juxtapose plusieurs éléments disparates, qui manque d’ordre [IS1]. Au chapitre 65 du livre, Boris Vian parle des deux porteurs du cercueil, qui sont d’habitude des hommes de belle allure qui sont bien habillés et propres. Cependant, aux lignes 5131 et 5132, les deux porteurs sont présentés de façon sale et délabrée : <<Ils étaient couverts de saleté […] ils avaient leurs vieux habits et n’en étaient pas à une déchirure près. >>, <<On voyait, par les trous de leurs uniformes>> [Preuve]. Les porteurs, présentés ainsi, perdent leur image d’hommes sérieux et professionnel pour laisser place à des hommes à l’image