L’étranger - camus
- 1914-1960
- Famille algérienne assez pauvre dont le père est mort pendant la PGM
- Enfant se démarque pour ses facultés intellectuelles
- Entre dans la Résistance en 1943, rédacteur de « Combat »
- Terrorisé par la guerre d’Algérie
- 1957 Prix Nobel de Littérature
- Meurt dans un accident de voiture en 1960
II/ L’étranger - Paru en 1942 - Valu la gloire de son auteur à la Libération - « Trilogie de l’Absurde » suite d'œuvres composée d’un roman (L’Étranger), d’un essai (Le Mythe de Sisyphe) et d’une pièce de théâtre (Caligula) - Traduit en 40 langues + adaptation cinématographique de Luchino Visconti en 1967 III/ Résumé
Le roman met en scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française. Le protagoniste reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l’asile de vieillards de Marengo près d'Alger et assiste à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l'attitude de circonstance que l'on attend d'un fils endeuillé. Le roman se divise en deux parties, l'une avant le meurtre, l'autre après. Après l'enterrement, il rencontre Raymond Sintès (un voisin de palier) qui l'invite à la plage. Ce dernier est souteneur et s'est montré brutal avec sa maîtresse Mauresque ; il craint des représailles du frère de celle-ci. Se promenant sur la plage, ils croisent deux hommes dont l'un est le frère de la jeune femme. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au couteau. Plus tard, Meursault marche seul sur la plage, il est accablé par la chaleur et le soleil, il rencontre à nouveau l'un des Arabes, couché à l'ombre d'une source, qui à sa vue montre son couteau. Meursault sort de sa poche le revolver de Raymond, abruti par la luminosité, par la touffeur, ébloui par le reflet du soleil sur la lame du couteau, il tire et tue l'arabe. C'est la fin de la première partie. Dans la seconde moitié du roman, Meursault est en prison, son procès se prépare, puis il est