L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique
Edition Allia 2009
La situation historique :
La première version du texte a été rédigée en 1935
- Le mouvement Dada (1916-1925)
- L’essor de la photographie (L’invention de la photographie date du début du XIXème siècle)
- L’invention du cinéma (1895- jusque dans les années 50 il restera un art populaire)
Au début du XXème siècle, la modernisation de la société créé des bouleversements, notamment dans le domaine de l’art. Avec de nouveaux dispositifs comme l’appareil photo ou la caméra qui permettent la reproduction en série pour la diffusion massive, l’art change et prend de nouvelles directions.
Quelles ont été les conséquences de tels dispositifs sur les œuvres d’art ?
I – II La reproductibilité
L’art a toujours été reproductible. Ex : Les élèves dans l’apprentissage.
Cependant, la reproductibilité technique (photographie) décharge l’auteur des tâches artistiques. Elle fait perdre également le hic et nunc de l’œuvre d’art (unicité de son existence au lieu où elle se trouve). L’œuvre perd son authenticité.
La reproduction est indépendante de l’original (ex : photographie) ainsi que transportable et diffusable.
III La standardisation de l’unique
L’effet de masse combiné à la reproductibilité technique créé la standardisation de l’unique.
IV – V – VI Le culte
L’œuvre d’art est d’abord liée au culte et possède une aura. Son statut de rituel fait qu’elle n’est pas accessible à tous (ex : la statue d’un temple n’est visible que pour le prêtre). Avec la reproductibilité technique, il n’est plus question de culte, l’aura disparait dans la diffusion de l’œuvre aux masses.
VII – VIII – IX Le cinéma
Le cinéma et la photographie, deux modes de reproductibilité technique, peuvent-il avoir le statut d’art ?
Comparaison cinéma / théâtre :
Cinéma : performances discontinues des acteurs, multiples prises de vues sur plusieurs jours, l’acteur ne présente pas lui-même