M, gringo
La liberté de parole semble un droit acquis dans notre société développé. Pourtant, rien ne peut être plus vrai de la réalité. Ce droit est attaqué par plusieurs groupes pour plusieurs raisons différentes. Mais qui à raison? Doit-on abolir la liberté de parole, la contrôler ou bien la laisser libre? Ce sujet suscite énormément de controverse et la majorité des acteurs sont très passionnés face à ce sujet. C’est pourquoi avant d’aller plus loin il est important de prendre un recul et d’analyser les faits.
Pour commencer, il faut savoir spécifiquement ce qu’est la liberté de parole et quel est son statut ici et ailleurs. Au Canada, la liberté de parole garanti par la constitution. Pourtant, elle n’est pas absolue. En effet, ce droit vient avec des normes sociales et légales. Ces normes viennent en grande partie du système britannique. Ainsi, un groupe dont le but est de propager la haine envers un autre groupe peut se faire taire ici. Autrement dit, il ne peut pas se cacher derrière la constitution. Contrairement, au États-Unis, tous peuvent jouir de liberté de parole peu importe le motif. La seul raison légale pour éteindre les paroles est si ces dernières représentent un danger clair et présent. D’autres pays tel que la Chine, la Korée du Nord, l’Iran ou le Zimbabwe sont, selon l’opinion occidentale, beaucoup plus mal en point. Si vous avez la malchance d’être citoyen d’un de ces pays, vous n’avez pas ce droit.
Ensuite, d’autres groupes qui tentent de la bâillonner? Et bien récemment, la Palestine a tenté de rendre la diffamation religieuse illégale selon les Nations-Unis. Aussi le procès de Geert Wilder, un diplomate européen qui est présentement en cour pour avoir créer un documentaire anti-islamique.
De l’autre coté de la guerre, certains groupes abusent cette liberté. Généralement, les groupes comme le Klu Klux Klan et autres organisations invoquent la liberté d’expression pour continuer à propager la haine. Par contre, les