R alis par Tony Kaye en 1998
Dans ce film, la violence est très présente, mais elle n'est pas gratuite. C'est surtout à de la violence morale qu'on a affaire, notamment lorsque Derek abat deux noirs dans un élan de haine, torse nu, avec une grosse croix gammée tatouée sur le buste et les yeux pétillants de folie (photo). Quand on pense que ce genre de personnes court les rues, il y a de quoi avoir peur et se poser des questions sur leur état mental. De plus, ce film ne dénonce pas vraiment le racisme Disons simplement que ce n'est pas un film contre le racisme, mais sur le racisme. Le film est basé sur un système de flashbacks, tous en noir et blanc, ce qui donne au film quelque chose de plus. Ce principe est vraiment intéressant, car il nous permet d'essayer de comprendre le personnage de Derek jusqu'au bout, des origines de sa haine vers sa prise de conscience, en passant par tous ses actes et discours odieux. Ce sont vraiment les paroles qui frappent dans ce film, plus que les gestes. Des dialogues pétrifiants qui montrent non seulement que ces personnes ont une argumentation très claire, mais pire : qu'elles y croient à fond et qu'aucun argument ne peut les en dissuader. Certains diront que le film accumule les clichés, car il associe tous les racistes à des admirateurs de Adolf Hitler. Mais ce n'est pas le cas, car si le film traite en effet du racisme, il se concentre surtout sur les racistes les plus violents, les plus haineux et les plus dangereux, ceux justement qui adulent le nazisme et font