R Sum Chapitre 3
Les populations de ce monde sont extrêmement diversifiées que ce soit par leur traditions et/ou par leur comportements, chacune à des caractéristiques propre à elle et ce depuis toujours. Cette diversité s’explique par le phénomène de la culture.
L’anthropologue britannique E.B. Tylor défini la culture comme étant un ensemble complexe qui comprend le savoir, la foi, l’art, le droit, la morale, les coutumes et toutes les autres facultés et habitudes acquises par les membres d’une même société. (livre, peuple et culture, p. 56 ). Il est important de comprendre qu’une culture est quelque chose qui s’acquiert, un enfant va apprendre à parler, à marcher et à suivre les règles de la société, il ne naît pas avec ces capacités et ces connaissances, il acquiert sa culture grâce au processus d’enculturation.
En anthropologie, s’intégrer dans une nouvelle culture n’est pas toujours évident, car c’est un monde complétement étranger qui peut causer de l’insécurité, la confusion, et l’instabilité, c’est ce que l’on appelle un choc culturel. Ça prend quelques temps avant de s’adapter au nouveau mode de vie, mais une fois que les coutumes sont comprises le travail accomplis peut révéler d’importantes informations. Par exemple, il est vrai que chaque culture est différente, mais chacune comprend des caractéristiques de base comme la vie de famille, le mariage et le partage de nourriture. Ces traits sont quasi universels, car il est vrai que malgré ces valeurs partagées, chaque société les pratiques différemment.
L’étude anthropologique a démontré que la plupart des civilisations considèrent leur culture comme étant la meilleur et ce au détriment des autres cultures. Ce phénomène porte le nom d’ethnocentrisme et provient de l’incompréhension interculturelle. L’ethnocentrisme peut parfois mener au racisme et aux préjugés jusqu’à créer des conflits ethniques. Lors de ces recherches l’anthropologue doit faire preuve de relativisme culturelle, soit de ne pas porter de