R Sum Critique Instantan De L Cole D Aujour Hui
Faculté d’éducation physique et sportive
Département de kinanthropologie
Résumé critique de l’entrevue
Instantané de l’école d’aujourd’hui
Par
Josef Pichette-Lefebvre
Travail présenté à Lyne Cliche
Dans le cadre du cours
Maîtrise du français écrit (FEP 301)
Groupe 2
Sherbrooke
30 octobre 2012
L’étymologie du mot « éducation » renvoie à l’action de guider hors de soi et donc de faire prendre conscience de ce qui nous entoure. L’école, lieu d’éducation, existe depuis des lustres malgré ses menaces et lacunes. Celles-ci évoluant sans relâche, disparaissent et renaissent, se succèdent et coexistent. Quelles sont les principales menaces de l’éducation actuelle au Québec et en quoi consistent-elles? Selon Gilles Gagné, professeur de sociologie à l’Université Laval, l’école lutte notamment contre l’économie de marché et contre le consumérisme. Je me positionnerai, à la suite de chaque argument présenté, en accord avec les propos.
D’une part, l’économie de marché, se décrivant comme un système économique répondant à la loi de l’offre et de la demande, dénature l’éducation. L’éducation ne sert-elle pas à former les travailleurs de demain et à combler les déficits de main-d’œuvre? Indubitablement, cependant, selon M. Gilles Gagné, l’école doit préconiser la liberté, aux dépens de l’esclavage, en favorisant le développement de son propre jugement. Chaque être est alors en mesure de faire un choix de carrière utile et de juger que celui-ci fait une différence dans la société. Pour ce faire, l’école doit être régie par des normes autres que celles de la société et, par le fait même, ne répondant pas expressément à l’économie marché.
Pour ma part, il est évident que l’éducation ne doit pas, en sa fonction primaire, servir à des fins économiques répondant à l’offre et à la demande. En considérant l’école comme un lieu de formation où l’on éduque les citoyens de demain, il est selon moi primordial d’encourager