V, 3 cinna de racine
1. Un dénouement heureux
Tout d’abord, cette tragédie est atypique car elle n’est pas sanglante : Auguste pardonne à tous ceux qui l’avaient trahi et la pièce s’achève sur une réconciliation générale : « Qu’Auguste a tout appris, et veut tout oublier. » Le dénouement est donc heureux. Mais Cinna reste toutefois une tragédie en ce sens que l’intrigue représente un péril de mort.
2. Un coup de théâtre
Le pardon est largement inattendu, l’intrigue au fil des actes se complique. L’intrigue se dénoue de manière spectaculaire : le changement radical d’avis d’Auguste choque le spectateur qui ne s’y attendait pas même si le sous-titre à cet égard est révélateur. La magnanimité surprenante d’Auguste permet ce coup de théâtre et la célébration des qualités d’Auguste.
II. Auguste, personnage sublime : triomphe de la raison sur les sentiments
1. La clémence d’Auguste
Alors qu’Auguste peine à maîtriser sa fureur, l’aveu final de maxime, « Honorez moins, Seigneur, une âme criminelle. », le désespère, et finalement il décide de pardonner leur trahison même si sa première intention était la vengeance : « Il nous a trahis tous, mais ce qu’il a commis vous conserve innocents et me rend mes amis. » Auguste éprouve un dilemme, il hésite entre rendre ou conserver le pouvoir, punir ou pardonner. Finalement, sous les conseils de son épouse Livie, Auguste fait preuve de clémence, idéal de