Y a-t-il un sens à désirer l’impossible ?

Philosophe Français du XVIIème siècle, Descartes dit : « Il n’y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que notre pensée ». L’homme est responsable de ce qu’il désir, il peut contrôler ses désirs. Ainsi, je ne dois vouloir que ce que je peux obtenir. Dans le monde, et dans la société, la raison se doit de limiter le désir, elle s’y applique, et tente de libérer l’homme de ses désirs. Par la raison, la volonté se limite à un vouloir possible, réalisable. En prenant comme cas particulier, l’exemple du désir impossible, plusieurs questions se présentent : L’impossible peut-il être désiré ?
Est-il sensé de le désirer ou est-ce une forme de protection ?
N’est-ce pas irrationnel de vouloir quelque chose qui ne soit pas réalisable ?
Est-il raisonnable de désirer ce que l’on ne peut pas obtenir ?

Poser le problème d’un sens à désirer l’impossible signifie se demander si le désir de l’impossible peut exister. On s’interroge alors sur la notion de raison, de rationalité et de logique. En effet, la signification du sens, fait appel à tout ce qui a un rapport avec la logique. Tout ce qui a du sens est nécessairement logique, puisque dans l’illogique, la déstructuration fait place à l’absence de sens. Or, la logique est déterminée par la raison, qui ordonne et hiérarchise tout ce qui nous compose. Ainsi, la raison donne naissance à la rationalité. Comment les désirs se définissent-ils par leur sens ?
Le désir est par définition une tension née d’un manque, dont le but est d’être satisfait, et dont la satisfaction est susceptible de procurer du plaisir. Un désir, est l’association d’un événement que l’on souhaite réaliser, avec l’imaginaire que l’on a placé autour. Ainsi, un désir satisfait peut entraîner une déception. De ce fait, le désir ne s’éteint pas. Il laisse place à d’autres désirs qui tendent eux aussi à être satisfaits. On observe alors que le désir est illimité, il s’impose à moi de façon inconsciente. Il