Échanges internationaux
Deux grands courants de pensée s’opposent sur les effets du commerce international et sur l’attitude que les pouvoirs publics doivent adopter face au développement des échanges internationaux : les théories du libre-échange favorables à la suppression de toute entrave au commerce international les théories du protectionnisme qui justifient le fait de limiter l’accès aux marchés nationaux pour les étrangers.
LE LIBRE ECHANGE
Le libre-échange est une doctrine prônant une organisation fondée sur la liberté du commerce entre les nations. Il repose sur le « laisser faire, laisser passer » et s’oppose à toute entrave qui limiterait les échanges. Selon ses défenseurs, il est source de croissance et de développement.
1 Les théories du libre échange
1 Les théories classiques
Elles ont été élaborées de la fin du 18ème siècle au milieu du 20ème. Elles reposent sur la notion de différence et expliquent le développement du commerce international par la division du travail et la spécialisation des différentes nations qui permettent une production au meilleur coût.
1 Spécialisation sur la base d’avantages absolus - Adam Smith (1723 - 1790)
Ceci constitue la première explication du commerce international et de la division du travail.
Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquelles il possède un avantage absolu par rapport aux autres nations et à importer à moindre coût les productions pour lesquelles il ne détient aucun avantage. Un avantage absolu est un avantage obtenu dans l’échange international par une nation quand elle produit et vend un bien à un prix inférieur à celui des nations concurrentes. Il provient d’une dotation en ressources naturelles, d’une avance technologique…
Cette spécialisation permet la réalisation d’une production mondiale optimale puisque les biens sont produits là où les coûts sont les plus bas.
La théorie de Smith a toutefois une limite : elle