Économetrie
Il est l’interlocuteur privilégié des entrepreneurs individuels (commerçants, artisans et professionnels libéraux) sur un secteur géographique donné.
Dans certaines banques, telles que le CIC, il n’est pas rattaché à une agence, mais à un centre d’affaires, structure autonome spécialisée dans le marché des professionnels et des entreprises.
Sa particularité ? Il gère à la fois les comptes privés et les comptes commerciaux de ses clients.
En premier lieu, son rôle est d’établir une convention avec chacun d’entre eux.
Celle-ci définit l’ensemble des prestations offertes par la banque : facilité de caisse, crédits, assurances, installation de terminaux de paiements...
Pour évaluer les risques, le chargé de clientèle de professionnels dispose de méthodes d’aide au diagnostic qui prennent en compte toute une série d’éléments : bilan comptable de l’entreprise, compétences en gestion du client, nature du fonds de commerce ou des outils de production, patrimoine personnel...
Une fois que la convention est signée, il dispose d’un pouvoir de délégation qui lui permet de gérer au jour le jour les affaires de sa clientèle.
Les qualités requises
La curiosité et la souplesse intellectuelle sont primordiales.
En effet, le chargé de clientèle de professionnels doit s’adapter aux besoins d’une population très hétérogène.
Les demandes sont ainsi différentes suivant que le client est médecin, fleuriste ou plombier, que sa société est une entreprise individuelle ou une SARL (Société anonyme à responsabilité limitée), que son chiffre d’affaires annuel se compte en dizaines de milliers d’euros ou en millions…
La formation
Ce métier est souvent exercé par de jeunes diplômés de grandes écoles de commerce ou munis d’un DESS, voire par des commerciaux de niveau bac +2 au terme d’une première expérience à un poste de chargé de clientèle de particuliers. Dans les deux cas, des cycles de formation internes sont à prévoir. Au programme : la négociation commerciale,