économie

3295 mots 14 pages
Section I. Définitions de l'économie générale
L'intitulé du cours "économie générale" pose deux types de problèmes : le premier est d'ordre étymologique (science de la vérité : origine du terme) et le deuxième type de problème est d'ordre épistémologique (réflexion critique sur les sciences). C’est pourquoi, ce cours nécessite dès le départ certaines précisions. Sur le plan étymologique, le terme économie trouve ses origines chez les grecs. La contraction des deux termes "oïkos" (maison) et nomos (lois et règles) signifie "l'administration des affaires de la maison". En effet, Xénophon
(426 à 355 AJC), disciple de Socrate, a examiné dans son œuvre "oïkonomia", les règles rationnelles de l'économie domestique et de l'agriculture. Ensuite,
Aristote a utilisé le terme économie dans le même sens. Il convient également de préciser qu'une maison d'un riche grec était
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un véritable domaine esclavagiste comparable à une grande entreprise d'aujourd'hui. A ces termes, Antoine de Mont chrétiena ajouté le terme "Polis" pour parler d'économie politiqueen tant que science indépendante au 17 e siècle
(époque du mercantilisme).
Il s'agit donc de « l’art de gérer les affaires de la cité (polis) et de l'état ».
En définitive, pour avoir une portée universelle, applicable aux comportements individuels (consommateurs, producteurs etc.) et collectifs (Région, Etat...),
L'économie se veut doncune économie générale.
En conséquence, elle masque sa thèse qui relève de la conception linéaire de l'histoire. Une sorte d'analyse statique et comparative. Elle efface explicitement les spécificités sociales et historiques de chaque société.
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L'économie se veut donc une science, qui s'applique quelque soit l'espace et le temps, une science pure pour reprendre les termes de LéonWalras.
Mais, sur le plan épistémologique, elle reste également, une science controversée surtout au sujet de la valeur et de la richesse, dans ses
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