économistes
Monsieur le Président,
Je voudrais tout d’abord, au nom du Maroc, m’acquitter de l’agréable devoir d’exprimer mes remerciements à Monsieur le Président pour sa conduite efficiente de ce débat, d’une extrême importance, organisé à la veille de la tenue de la
Conférence des Nations Unies pour le Développement Durable Rio+20.
L’initiative du Président de l’Assemblée Générale de tenir ce débat, aujourd’hui, sera, d’une grande valeur ajoutée, pour le processus préparatoire de Rio+20.
La délégation du Maroc s’associe également à la Déclaration, prononcée par l’Argentine, au nom du Groupe des 77 et de la Chine.
Monsieur le Président,
A douze mois de la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable
Rio+20, la question qui nous vient toujours à l’esprit : comment le Développement
Durable pourrait-il être érigé, aujourd’hui, en une priorité politique ?
Le principal objectif de la Conférence de Rio+20 est de conférer un souffle nouveau au Développement Durable, à travers l’engagement de la Communauté internationale, en faveur d’un régime écologique, encore en gestation, celui de l’Economie Verte.
La réflexion approfondie, autour de deux grandes thématiques : « L’Economie Verte dans le contexte du Développement Durable et de l’élimination de la Pauvreté » et
« le cadre institutionnel du Développement Durable » constituera une excellente plateforme, en vue de promouvoir un nouveau régime économique vert, parmi les pays en développement.
Ce régime économique vert, faut-il le rappeler, ne devrait guère reconsidérer le
Développement Durable. L’Economie Verte ne pourrait nullement se substituer au
Développement Durable. Elle devrait plutôt le compléter, voire le consolider.
Face au réchauffement climatique, généré par la prolifération des émissions de gaz à effet de serre, face à l’urgence d’emprunter l’étape transitoire internationale de l’Economie Verte et compte tenu de l’absence d’une définition consensuelle de l’Economie Verte, il