écriture d'invention sur l'exemple des lettres persannes
Chère Maman,
Me voilà donc arrivée ici depuis maintenant deux semaines, deux semaines qui m'ont parut passer à toute vitesse mais qui à la fois ont été longues. L'arrivée dans ce pays n'a pas été de tout repos, il m'a d'abord fallu trouver mr et mme Delagrange à la gare Montparnasse et cela a plutôt été difficile. Tu sais, dans ce pays qui se dit développé et ouvert, la communication n'a pas l'air si présente que ce qu'on pourrait penser. J'ai demandé plusieurs fois de l'aide, mais tu me connais, moi, ma timidité, mon problème de langues, cela ne m'a pas vraiment aidé et personne n'a pris le temps de m'écouter. Les gens sont pressés, courent après le temps comme si chaque minute était comptée. Les joies des retrouvailles, les pleurs des au revoir, les déchirements, les gens sont enfermés dans leur joie ou leur malheur mais rare sont ceux qui prennent le temps de regarder autour d'eux et d'observer la détresse de ceux qui les autours. J'ai donc dû me débrouiller seule, essayant de déchiffrer ces tableaux d'affichages que même un Français ne doit pas comprendre. C'est au bout d'une heure, que mr Delagrange m'a trouvé, je m'étais assise devant un petit café situé à l'entrée de la gare, me disant qu'avec un peu de chance, ils passeraient par là. Nous sommes donc partis en direction de leur logis, j'étais fatiguée, je ne me rappelle guère du trajet mais certaines choses m'ont marqué. Je me rappelle que le temps me paraissait long dans cette voiture. Il faut d'ailleurs que je te parle de cette voiture.. le genre de voiture que nous n'aurons jamais Maman! D'un luxe à en coupé le souffle, tout de cuir revêtu, brillante tel un bijoux, rien de comparable avec notre petite Ford datant de 20ans! La circulation était dense, les gens me paraissaient courir sur les trottoirs, des voitures débouchaient de tous les cotés et des bouchons se créaient. Les conducteurs criaient dans leur voiture, une symphonie de klaxons se mit alors à résonner tel