écriture d'invention
L’écriture d’invention prend appui sur un ou des textes du corpus : l’exercice impose donc une lecture approfondie de ces textes.
Les sujets d’invention proposent en effet un certain nombre de contraintes. Le candidat doit rédiger un texte qui obéisse à une situation de communication où il se voit imposer :
- un énonciateur (scripteur) dont on précise le plus souvent quelques caractéristiques (il aime ou il n’aime pas la poésie ; il partage tel point de vue ; il est enthousiaste ou indigné) ;
- un destinataire souvent identifié ;
- un support et/ou une forme liée à un genre : article de journal, journal intime, lettre de lecteur, lettre intime, scène d’exposition, dialogue…;
- un objet ou thème de réflexion, lié à l’objet d’étude ;
- un effet à produire (persuader, amuser, informer…).
L’exercice se fonde sur une lecture intelligente et sensible du corpus, et exige du candidat qu’il se soit approprié la spécificité des textes dont il dispose (langue, style, pensée), afin d’être capable de les reproduire, de les prolonger, de s’en démarquer ou de les critiquer.
Le document iconographique, s’il est joint au corpus, ne peut pas servir de support. En aucun cas, il ne sera demandé d’en faire une étude pour lui-même.
Comme elle doit se prêter à une évaluation objective des correcteurs, l’écriture d’invention doit se fonder sur des consignes claires et explicites. Elle s’inscrit dans le programme défini par les objets d’étude de la classe de première.
Elle peut prendre des formes variées. Elle peut s’exercer dans un cadre argumentatif :
- article (éditorial, article polémique, article critique, droit de réponse...) ;
- lettre (correspondance avec un destinataire défini dans le libellé du sujet, lettre destinée au courrier des lecteurs, lettre ouverte, lettre fictive d’un des personnages présents dans un des textes du corpus, etc.) ;
- monologue délibératif ; dialogue (y compris théâtral) ; discours devant une assemblée ;
- récit à