Education et Condition Féminine au XVIIIème

Au 18eme siècle, la population occidentale vit selon les règles du christianisme, et depuis le Moyen-Age, l'homme croit en certain mythes, comme le fait que la femme dut crée à partir de l'homme et donc que la femme lui doit tout et lui est entièrement soumise. De plus la femme est représentative de malheur du genre humain car dans la Bible c'est Eve qui incita Adam à manger la pomme de l'arbre des fruits interdit. On peut donc s'apercevoir que l'Eglise à grand poids sur la condition de la femme à cette époque.
Le statut des femmes n'a pas changé depuis le Moyen-Age, en effet la femme doit se contenter d'une activité domestique, et ne sont donc considérées que comme des mères ou des ménagères. Et à la veille de la Révolution, rien n'a changé.
A ce siècle qui se veut celui des Lumières, la femme est toujours emprisonnée chez elle ou au couvent. Paradoxalement, c'est à ce siècle que des femmes ouvre des salons mondains où se trouvent les plus grands nobles et qu'idole les bourgeois.
C'est aussi pendant ce siècle qu'apparaissent de nombreuses émeutes et révolte en Europe, où les femmes sont au premier rang et prennent un rôle décisif dans la Révolution Française car elles souhaitent obtenir le droit à l'instruction, le droit au travail, le droit du mariage et du divorce ainsi que le droit à la citoyenneté.
Malgré le fait que : « Tous les hommes naissent égaux… », Selon les révolutionnaires, la femme n'en est pas plus considérée comme l'égal de l'homme, même si elle a un rôle plus qu'important dans la prise de la Bastille. Olympe de Gouges, est femme révolutionnaire qui, en 1791 avait publié sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qui se termine par cette phrase : « Si la femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». Elle fut guillotinée le 3 novembre 1793.
Mais les hommes de la révolution ont aussi fait évolué le rapport entre hommes et femmes car