Église catholique en France
Intimement liée à la monarchie française depuis l'avènement de Clovis jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, cette Église a eu un rôle considérable dans l'histoire de France, tant sur le plan religieux que politique.
Le territoire de la France est découpée en évêchés : une centaine à la tête desquels se trouvent les évêques. Ceux-ci traitent les questions qui se posent à eux au sein de la Conférence des évêques de France (CEF).
Histoire[modifier | modifier le code]
Le christianisme dans la Gaule romaine[modifier | modifier le code]
Article détaillé : christianisme dans le monde romain.
La Gaule en 481, à l'avènement de Clovis : Francs et Alamans sont païens, les rois Wisigoths et Burgondes sont ariens. Seul le royaume de Syagrius est catholique.
La présence chrétienne en Gaule est attestée au iie siècle par les vestiges épigraphiques. Une des premières communautés chrétiennes en Gaule était située à Lyon ; elle nous est connue à travers le récit des persécutions du groupe des Martyrs de Lyon en 177.
Après les édits de tolérance de Galère et Constantin Ier, le concile d'Arles est le premier à se tenir en Gaule en 314 afin de condamner le donatisme. Le christianisme se développe dans un premier temps dans les villes romaines et le long des voies de communication, telles que les vallées du Rhône et de la Saône1. Les campagnes et les régions peu romanisées restent fidèles à la religion gauloise2.
À cette époque où les dogmes s'élaborent, l'arianisme fut pendant quelques décennies le christianisme en vigueur dans l'Empire romain, celui auquel se convertirent Goths et Burgondes quand ils rejoignirent l'empire et sa religion3.
En 380, l'empereur Théodose opte au contraire de ses prédécesseurs pour le christianisme nicéen ; l'édit de Thessalonique fait du culte catholique l'unique religion officielle, interdisant les autres. Les «