Éloge funèbre de victor hugo à george sand
INTRODUCTION
George Sand était écrivain et a notamment publié plusieurs romans du terroir ; elle a beaucoup lutté pour les droits de la femme durant le siècle des romantiques. En réalité Victor Hugo et George Sand entretenaient une relation épistolaire et représentent tout deux, des hautes figures de la littérature et de l'histoire du XIXe siècle. Ainsi Victor Hugo, fait l'éloge de celle-ci dans ce texte qui est une oraison funèbre qui a été lue par Paul Meurice le 10 juin 1876 à Nohant lors des obsèques de George Sand. Quels sont les élements de ce texte d'argumentation qui nous permettent de dresser plus précisément le portrait de George Sand ? Afin de répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps voir que George Sand est une femme admirée pour par la suite mettre en évidence que c'est une femme présentée comme immortelle.
Dés le départ on remarque que George Sand est une femme admirable selon l'orateur. Effectivement, dans le premier paragraphe, le pronom personnel « je » apparaît une dizaine de fois, on a alors un point de vue de l'orateur qui est interne. L'exaltation du « Moi » intime est ainsi caractérisée par l'utilisation de la première personne. De plus, on constate que le narrateur a été influencé par le mouvement romantique de son époque et use du lyrisme, on peut relever plusieurs élements qui font référence à ce mouvement comme : « coeur », « esprit » « âme » à la ligne 15, puis « Lamartine », « lyre » à la ligne 16, ce qui montre que le narrateur exprime ses sentiments face à la mort de George Sand. L'admiration qu'éprouve Victor Hugo envers cet écrivain est largement vérifiée notamment avec la répétition à la première ligne dans l'expression « je l'ai aimée, je l'ai adorée, je l'ai vénérée ».
George Sand est aussi un femme qui fascine. En effet on remarque la présence d'un registre épique ou fantastique notamment avec le réseau lexical de l'héroisme : « divin », «