Éthique a nicomaque
Introduction:
« monde » est d'abord un mot de notre langue produit par la conscience. Cette définition est à la fois la plus simple et la plus proche de nous. Est ce satisfaisant de penser que la conscience est un miroir du monde?
Partie 1: pensée et conscience
l'une des manières les plus courantes de caractériser la conscience est de la définir comme instrument de communication on insiste sur le rapport entre sujets, et l'on définit la conscience comme un code permettant d'élaborer des messages et de transmettre de l'information en fait, cette définition très réductrice s'inspire d'une conception technicienne très étroite et restrictive ( même si elle est efficace) de la communication, qui laisse de coté le plus important: la constitution du prétendu « code » dans un code quelconque, l'information précède l'encodage, qui a seulement pour fonction de l »habiller », afin de la transmettre selon un ensemble de « conventions » reconnaissables par une communauté concernant la conscience humaine, peut on dire que celle ci « habille » une pensée, un ensemble de représentations, qui existe indépendamment d'elle?
La conscience n'est elle qu'un moyen pratique, un truchement commode?
2 objections s'imposent aussitôt: il existe différentes consciences du monde: y aurait il donc autant de mondes? Si la pensée est indépendante de la conscience, comment s'exprime t elle: pouvons nous la concevoir autrement que comme une conscience?
Partie 2: 2 conceptions extrêmes
la tradition philosophique fournit 2 réponses extrêmes et opposées à ces questions: la vraie pensée est celle qui échappe à l'expression consciente, qui n'est qu'une dégradation de la pensée: la conscience est continue, la conscience discontinue. La pensée n'est que la conscience et l'homme ne dispose d'aucun autre accès au monde ( thèse nominaliste médiévale reprise sous différentes formes) ces 2 réponses extrêmes impliquent chacune une prise