étude de cas
Étude de cas 3.2 page 156
Voici le discours d’un chef de police :
J’ai un vrai problème avec mes jeunes policiers. Quand ils entrent en fonction, nous les envoyons patrouiller dans les rues, en voiture ou à pied. Le contact avec le public leur plaît ainsi que la prévention du crime et l’interpellation des criminels. Ils aiment aussi secourir les gens lors d’un incendie, d’un accident ou dans toute autre situation d’urgence.
Les choses se gâtent à leur retour au poste, comme ils détestent la paperasserie, ils bâclent leurs rapports ou en remettent la rédaction à plus tard. Or, cette négligence nous nuit par la suite devant le tribunal. En effet, nous avons besoin de rapports clairs, détaillés et sans ambiguïté. Dès qu’une partie du rapport semble inappropriée ou inexacte, le reste devient suspect. Ces rapports bâclés nous font sans doute perdre plus de causes que tout autre facteur.
Je ne sais vraiment pas comment motiver mes jeunes à faire un meilleur boulot. Notre budget a été réduit, et je n’ai donc aucune récompense financière à leur offrir. En fait, nous devrons sans doute licencier des employés très bientôt. J’ai du mal à rendre le travail intéressant et stimulant parce qu’il ne l’est pas : la paperasserie est ennuyeuse et on ne peut pas y faire grand-chose.
Finalement, je ne peux pas dire à mes employés que leur promotion dépend de l’excellence de leurs rapports. En premier lieu, ils savent que c’est faux. Si leur rendement est adéquat, la plupart obtiendront sans doute une promotion après un certain nombre d’années et sans devoir accomplir un grand exploit. En second lieu, ils sont formés pour travailler dans la rue et non pour remplir des formulaires. Tout au long de leur carrière, ce sont leurs arrestations et leurs interventions qui seront remarquées.
Devant cet état de chose, certains ont suggéré des mesures de rendement liées à une cause perdue ou pas devant la cour, à la suite du traitement