Chapitre un.
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Au dehors, il faisait à peu près assez chaud pour que je ne fusse pas obligée de porter quoi que ce soit de trop épais. J’enfilai ma robe rouge et mes converses noirs. Je n’avais qu’un pair de chaussure, et pourtant, cela me suffisait amplement. Dans ma garde de robe, on pouvait y trouver qu’une seule sorte de vêtement. Une robe. C’était le seul vêtement que je portais. J’en avais de toute sorte, mais seulement à couleur unique. En hiver, j’y rajoutais des bats collants de couleurs noirs. Je n’aimais pas trop toutes ces autres fanfreluches que rajoutaient les autres. L es colliers, les montres que je trouvais trop lourdes. Il n’y avait qu’en sport que l’ont pouvait me voir avec le training moulant et le t-shirt blanc trop grand. Mon gout pour les robes était non seulement un esthétisme qui me plaisait énormément mais aussi une armure qui me servait à ne pas me faire classifier en tant que garçon-manqué ou no-life. Sur les murs de ma chambre on pouvait y trouver les quelques photos de magazines qui m’inspiraient un peu. J’essayais de me fondre dans la masse comme les autres filles de mon âge. Je n’arrivais pas à fantasmer sur les idoles. Je n’arrivais pas à les trouver magnifiques. Au début, c’était rien. Mais pour pouvoir m’adapter au bahut, c’était assez pénible de ne pas comprendre toutes les conversations, de ne pas pouvoir rire comme les autres. Un soir, il m’était arrivé de veiller jusqu’au lendemain en regardant non-stop des émissions où l’ont pouvez y rencontrer les stars les plus aimés, mais c’était trop difficile pour moi de ne pas bailler devant chacune d’elle, de ne pas les trouver saugrenues. Je n’arrivais pas à comprendre qu’est-ce que je devais aimer en elle, ou encore, être intéressée par ce qu’elles disent. Ceci dit, ce n’était pas aussi handicapant que ma sensibilité n’atteignait pas non plus le côté mignon des chats, le visage poupin d’un bébé (il a fallu qu’on me le dise qu’un bébé c’était mignon d’ailleurs). Un handicap