Les Québécois : les nouveaux « Arabes » de l’énergie ? … ou les plus grands gaspilleurs (les plus grands pollueurs) du monde?

Par Dominique Boivin

En réalité, on peut répondre : « oui », aux deux questions du titre de notre dossier. Quelque soit l’énergie dont on parle, le territoire québécois recèle de toutes les sources possibles dont les fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Toutes sources d’énergie réunies, fossiles et non fossiles, le Québec n’a que le choix. Nous vivons dans un pays riche d’énergies à bas prix, dans l’une des plus vieilles formations géologiques de la planète : les Laurentides et les Appalaches, qui font partie du Bouclier canadien, les plus vieilles montagnes au monde. Il est connu que ces vieilles formations contiennent, dans leur sous-sol, des richesses notamment minières (or, diamant, fer, cuivre, zinc, titane), probablement les plus grandes réserves mondiales. On y trouve aussi des énergies fossiles suffisantes pour devenir l’un des premiers producteurs mondiaux. Mais, comme tout a une fin, un jour, nous aurons épuisé ces réserves.

L’abondance des ressources fait en sorte que trop souvent nous « jetons l’argent par les fenêtres ». En gaspillant nos ressources, nous polluons notre environnement immédiat et, par conséquent, notre planète planète avec des effets directs sur notre santé individuelle.. Par où commencer pour changer la situation ? Après tout, s’il n’y a qu’une vie, il n’y a qu’une planète Terre! Aimons-nous les uns les autres ainsi que la planète « bleue »… et démontrons-le!

Combien notre planète compte-t-elle de sources d’énergie ?

Notre bonne vieille Terre recèle d’assez d’énergie, semble-t-il, pour faire face au problème de surpopulation. Cette énergie prend différentes formes et se classe en deux catégories : la renouvelable et la non renouvelable.

La non renouvelable existe en quantité limitée et finit par s’épuiser. Ce sont les combustibles dits fossiles, c’est-à-dire formés à partir de