La boîte à merveilles

par

La présence d’un narrateur

En lisant « La boite à merveilles », on se rend compte que l’auteur n’use guère d’une plume distante ou détachée pour rapporter les faits. Il tend à se substituer au narrateur, tant sa présence est palpable dans l’œuvre, lignes après lignes, pages après pages. Il semble être le témoin des faits rapportés par le narrateur et en parle avec des détails bien précis, chose qui laisse supposer que l’écriture de ce livre n’est nullement partie de l’abstrait. Il est certes possible de penser que les séquences au cours desquelles il tend à se laisser aller à la rêverie sont imaginaires pour leur part, mais encore faut-il se questionner sur le fait de savoir si le rêve ne fait pas partie de la réalité quotidienne de beaucoup de personnes ! Bien souvent, l’on se fait des représentations de telle ou telle situation dans la vie de tous les jours, par exemple des désirs d’ascension sociale ou des fantasmes sur une star. Ces dernières font partie de notre monde intérieur que nous n’exposons pas à l’environnement extérieur de peur d’être traités de rêveurs ! Eût égard à ces considérations, l’on ne peut qu’être admiratif de l’auteur qui parvient

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