La maison du chat qui pelote

par

Les classes sociales au XIXe siècle : hiatus et regards sur l’art

La Maison du chat-qui-pelote met en scène une famille parisienne issue de la classe moyenne, laquelle constitue la majeure partie de la population à cette époque. Nous allons étudier en quoi Balzac livre dans son roman l’idée que se fait de l’art cette couche sociale, et de quelle façon celle-ci est perçue dans le roman.

Les parents d’Augustine sont des types peut-être poussés à l’extrême, mais ils n’en sont pas moins fidèles à la représentation de cette classe moyenne. Laborieux, M. Guillaume travaille comme drapier, et dispose d’une certaine aisance financière. Il ne désire cependant pas en profiter, l’économisant dans une vie austère et selon lui, purifiée. Les sorties en famille dans le monde se limitent à la messe du dimanche matin, et il persiste à ancrer chez ses filles un mode de vie très prude, très pudique. Il s’emporte après les commis qui lèvent les yeux sur les charmes d’Augustine en déshabillé à la fenêtre de sa chambre, et, dans un souci de convenance, insiste pour marier sa fille aînée Virginie avant la cadette, selon une logique familiale profondément inscrite dans son esprit.

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