Le vieil homme et la mer

par

Eloge de la Nature

A-    La nature comme élément sauvage et hostile.

Tout au long du Le Vieil Homme et la Mer, Hemingway fait de la nature un personnage à part entière du roman. Par nature ici, il faut essentiellement comprendre la mer qui sert de cadre à l’aventure. La mer n’est pas forcément la mère nourricière que se plaisent à décrire les poèmes idylliques. Hemingway évoque et montre certains des dangers qu’elle peut recéler, notamment les Agua Mala, ou encore les requins. La mer est un élément sauvage et hostile qu’il faut s’atteler à dompter pour tirer sa subsistance et la beauté du roman tient en ce qu’il décrit avec une rare justesse du ton de ce combat et les conflits internes qui y sont inhérents. L’hostilité de la mer ne peut s’interpréter dans l’œuvre comme un acte aveugle et sans raison. En effet, elle est le terreau qui permet l’émergence de l’héroïsme du personnage principal. C’est parce que la nature lui a mis des coups (84 jours sans prises) que la réponse de Santiago a tout son sens. On peut donc se dire que l’hostilité ici n’est que de façade puisqu’elle contribue à la grandeur du genre humain, et partant, à magnifier la grandeur

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