L’homme qui rit

par

Résumé

L’Homme qui rit n’est pas le roman le plus célèbre de Victor Hugo, ce qui pourrait laisser croire que c’est une œuvre mineure, moins personnelle et aboutie que les chefs-d’œuvre romanesques de l’auteur, Notre-Dame de Paris (1831) et Les Misérables (1862). Pourtant, L’Homme qui rit traite de front, avec une ambition et une fougue toujours vive, et un ton peut-être un peu plus cru que d’accoutumée, des problématiques qui structuraient ces deux œuvres phares : on y retrouve la dimension politique et sociale en faveur des classes les plus basses, le goût pour les digressions érudites, l’intérêt très marqué pour les réflexions sur l’architecture, la réflexion sur le monstrueux et le grotesque… Victor Hugo est là tout entier dans L’Homme qui rit. On peut même lire, dans Le Nouveau Dictionnaire des œuvres de Laffont et Bompiani : « L’Homme qui rit est peut-être le roman le plus typique de Victor Hugo, celui dans lequel son goût de l’antithèse est mis le plus clairement au service d’une idéologie. »

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