Une saison blanche et sèche

par

Une fiction qui peint la réalité

« Rien dans ce roman n’a été inventé. » écrit André Brink dès l’avertissement qui précède le roman. Pourtant, une rapide recherche montre que les personnages du roman sont fictifs et que la tragique aventure de Ben du Toit n’est jamais arrivée. Pourtant, elle est vraie, comme est vraie la mort de Gordon et Jonathan Ngubene sous les coups de la police. Une saison blanche et sèche est-il un témoignage, un reportage, ou une totale fiction ? Dans la mesure où les personnages sont tous inventés, c’est une œuvre de fiction. Mais dès sa publication le roman a été considéré comme un témoignage, une dramatisation, au sens théâtral du terme, de la réalité de l’Afrique du Sud de 1977. Le fait que Ben du Toit, Stolz ou Stanley Makhaya n’aient jamais vraiment existé n’enlève rien à la force du témoignage et de la démonstration d’André Brink, qui l’explique dans son avertissement au lecteur : « Ce n’est pas la réalité de surface qui importe, mais les relations qui se dessinent sous cette surface. »

André Brink ne s’embarrasse donc pas de métaphores ni d’implicites : Une saison blanche et sèche bai

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