La Nature Salvatrice

comment ce monologue tragique permet à Meursault de se révolter pour parvenir ensuite à la paix et à l'acceptation. Dans un premier temps, il s'agira d'analyser ce monologue tragique, puis, dans un second temps, nous constaterons le retour à une paix salvatrice. I – Un monologue tragique A ) Deux étapes Ce monologue tragique se construit en deux étapes, très nettement séparées dans l'extrait. En effet, la 1ère partie s'étend de la ligne 1 à 25 : - On relève la présence de l'aumônier → Opposition

donnée à l'homme. Et Elsa est une mère qui dispense la vie au poète. Elle est même plus que cela et est élevée au rang d’une magicienne, d’une déesse salvatrice dans ce chant d’amour, cet éloge lyrique qu’il lui dédie, et l'amour qu'elle offre est un miracle contre le temps. II. Un chant d’amour, un éloge lyrique : Elsa, une déesse salvatrice ; l’amour : un miracle contre le temps 1. Une dimension sacrée est attachée à Elsa a) Elsa est assimilée à deux personnages bibliques Métaphore

des domaines. Il la maîtrise presque parfaitement de la matière et par une collaboration de l'intelligence et du corps, l'Homme a même su maîtriser la nature en construisant par exemple, des barrages qui canalisent les courants, des digues pour éviter les inondations, et tant d’autres choses. C'est ainsi que l’Homme se sauve des aléas de la nature. En effet, la technique aurait en quelque sorte sauvé l'Homme et on le voit dans La Bible: l'Homme en volant le fruit interdit de la connaissance

qu’il vous est arrivé de souhaiter une autre vie. » mettent Meursault hors de lui. QO : 1-Comment Meursault exprime-t-il sa révolte et parvient paradoxalement à trouver le bonheur au seuil de la mort ? ou en quoi la révolte de Meursault est salvatrice ? 2-Quelle évolution du personnage cet excipit révèle-t-il ? 3-Comparez cet excipit avec l’incipit ? ANNONCE PLAN Plan pour question 1 : I. La révolte de Meursault A- Les marques de la révolte -

« destin », « privilégiés ». Finalement, « rien, n'a d'importance ». C'est la « morale » de ce discours à l'aumônier. Et la seule chose qui à la fois enlève toute valeur aux événements de la vie et leur donne tout leurs sens. III. Une paix salvatrice A. L'accès à une nouvelle conscience Le fait de penser – voire d'éprouver – cette réalité permet donc enfin à Meursault de s'affirmer pleinement : « Mais j'étais sûr de moi, sûr de tout, plus sûr que lui, sûr de cette vie et de cette mort

sens de la vie, plus exactement le bonheur. Pb: comment comprendre cette ultime confrontation et cette violente réaction de ce personnage ? Après avoir étudié la révélation de meursault, nous verrons le paradoxe absurde qui nous amènera à la paix salvatrice. I] la révolte de meursault A) une construction très rigoureuse Ce texte est séparé est deux partie correspondant aux deux paragraphes, celles-ci s'articulent autour de la présence et de l'absence de l'aumônier, l'on peut y voir l'opposition

temps n’a plus d’importance → nature terrestre = vue négativement C) Paysage miroir de l’âme → saison → nature divine → vue positive II) Les sentiments du poète face à la douleur A) Evolution des sentiments → Structure du poème → Indifférence (observation, lexique) B) La souffrance → Réaction du poète (verbes négatifs) → Opposition avec la nature → Perte de l’être aimé (vers célèbres) C) L’espoir retrouvé → La nature divine salvatrice → Renaissance → Le dernier

LA QUESTION De tous les temps, l’homme (se) posait des questions. Les réponses personnelles ou consensuelles n’ ont jamais été évidentes. Leurs relativité approximatives - elles sont l’apanage de frontières de nature physique, géographique ou virtuelles – les rend imparfaites puisque circonstancielles. Le changement n’est-il pas la vérité immuable de l’existence humaine ? Toutes les réponses découvertes font germer des panoplies de nouvelles questions par effet multiplicateur. La question prend,

L'être humain peut perdre ce qu'il a acquis, la raison de cette réalité réside dans sa perfectibilité. C'est la source des progrès mais aussi des erreurs d'un homme à fois tyran de lui-même et de la nature. Si l'homme n'est rien d'abord, c'est que son essence dépend de lui. Dans l'état de nature, la lutte pour la survie au quotidien conduit les hommes à s'opposer, prisonniers des mêmes désirs, des mêmes exigences. Puis le désir de survie les conduit malgré eux, peu à peu à la liberté politique

tout, plus sûr que lui, sûr de cette vie et de cette mort qui allait venir ». Cette lucidité, ce savoir enfin inébranlable procure alors à Meursault ce sentiment de puissance qui se lit dans cet épilogue. III. Une paix salvatrice. 1. L’accès à une nouvelle conscience - C’est dans ce monologue que Meursault semble se libérer, à travers une forme de catharsis nous l’avons vu. Mais c’est aussi la première fois que, libre et puissant, il affirme ses