Messali Hadj

la revendication non violente. Le communisme séduit des mouvements indépendantistes pour son idéal de justice sociale comme en Indochine avec Hô Chi minh. L'Algérie illustre l'impasse du paradoxe colonial français avec son modèle d'assimilation. Messali Hadj passe du communisme au nationalisme arabe islamiste. Ferhat Abbas est réformiste et légaliste mais se radicalise en faveur de l'indépendance après l'échec du plan français d'élargir l'acquisition de la citoyenneté aux notables musulmans. Conclusion

Paris 7, et docteur d'État És lettres en 1991 à Paris 12, il enseigne l'histoire du Maghreb et de la colonisation française (Indochine-Afrique) et co-dirige l'Institut Maghreb-Europe à Paris VIII-St Denis depuis 1990. Il s'est aussi intéressé à Messali Hadj, aux luttes entre indépendantistes algériens (Front de Libération Nationale contre Mouvement National Algérien), à l'histoire des Juifs d'Algérie et à la mémoire de la guerre d'Algérie. Chercheur internationalement reconnu, il a su faire avancer

Algérie, on voit émerger 2 mouvements : L’Etoile nord-africaine. Cette association qui devient un parti politique, est fondée en 1926 par des travailleurs algériens émigrés en France. Parmi les dirigeants les plus éminents de ce parti, figure Messali El Hadj, qui devient par la suite président du parti en 1927, outre Belkacem et Amar Imache. En quelques années l’ENA réussit à devenir une force politique mettant ainsi fin à l’immobilisme politique en Algérie, à travers les rassemblements et la participation

conception d'une certaine autonomie ; les Ulema du cheikh Ben Badis, religieux qui revendiquent moins l'indépendance que la reconnaissance de la personnalité arabo-musulmane d'une nation algérienne différente de la nation française ; les radicaux de Messali Hadj (Étoile nord-africaine, puis Parti du peuple algérien ou P.P.A.) partisans d'une indépendance immédiate. La guerre précipite l'évolution : l'effondrement de mai 1940, l'épisode de Mers El-Kebir, la défaite de Vichy en Syrie et au Liban

et simple. Paris ordonne la dissolution des partis nationaliste, puis prononce une amnistie en 1946 ; plusieurs mouvements nationalistes réapparaissent alors, et Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA), tandis que Messali Hadj prend la tête du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), qui abrite l’ Organisation secrète (OS), tendance dure du mouvement, représentée par Ahmed Ben Bella. Au mois de septembre de l’année suivante la France adopte un

| |Trois courants nationalistes voient le jour dans l’entre deux guerre : | |Le mouvement révolutionnaire de Messali Hadj favorable à l’indépendance et à la révolution sociale. | |Le mouvement des élites intellectuelles de Ferhat Abbas qui revendique l’égalité entre musulmans et français. Il est favorable à | |l’assimilation

encouragement à se lancer à leur tour dans la lutte armée contre la puissance coloniale, bien qu'ils soient en très petit nombre (quelques centaines au plus) et presque totalement dépourvus d'armes. Divisés en plusieurs partis, dont le MTLD de Messali Hadj et l'UDMA de Ferhat Abbas, ils forment au printemps 1954 un Comité révolutionnaire d'union et d'action (CRUA). Celui-ci choisit la date du 1er novembre pour déclencher l'insurrection. Une trentaine d'attentats plus ou moins désordonnés ont lieu

secours aux petits colons quand il s'agit d'enterrer des projets de réforme. Naissance d'une identité musulmane Chez les musulmans, des revendications politiques contradictoires se font jour dans les années 1930. Le Parti Populaire Algérien de Messali Hadj demande l'indépendance tandis que la Fédération des élus indigènes réclame une complète assimilation. L'idée d'une nation algérienne est encore étrangère à la plupart des habitants. Le militant Ferhat Abbas dira avoir cherché l'Algérie dans les

d’Algérie entraîna l’échec de la politique d’assimilation, c'est-à-dire d’attribuer progressivement les mêmes droits aux indigènes. Un mouvement nationaliste, de plus en plus radical, se développe notamment l’Etoile Nord Africaine créée en 1926 par Messali Hadj, d’inspiration au départ communiste. Ce mouvement exige des droits politiques (vote, mais aussi à l’auto-détermination) REPONSE A LA PBMATIQUE : Le projet de modèle de colonie est un échec lié un inéquitable partage des pouvoirs et des richesses

pacification et non de guerre (terme officialisé en 99) -fusillade de la rue d’isly en 62 est mise en silence -68 : lois d’armistice pour cacher les culpabilités de l’état ; une memoires d’occultation est mise en place Blessées et occultées - Messali Hadj et nationnalistes du MNA évincés par le FLN -les héros mis à l’écart (Boudiaf) ne connaissent pas de glorification -les 1,5 m de fr reclament une compensation financière (violence, torture de la GA) -mauvais acceuil pour les harkis (camps) + nmbre