Néguev

véritablement le programme nucléaire clandestin, supervisé par Shimon Pérès et financé par des fonds secrets prélevés sur le budget du ministère israélien de la Défense. La France avait promis de fournir la centrale nucléaire de Dimona, dans le désert du Néguev, avant la crise de Suez. Mais la coopération, qui doit permettre à Israël d'obtenir la maîtrise complète du cycle de combustible et de se hisser au rang de nouvelle puissance nucléaire, est renforcée après l'invasion du Sinaï égyptien par l'armée

al Araqib depuis les années 1900 par Aziz Abu Amdiam Novembre 2011 Israël dans ses frontières internationales* Le Néguev * Ligne de cessez-le-feu de 1949 dite « Ligne verte » Israël, 7 500 000 citoyens, de nombreuses nationalités :  5 750 000 Juifs, 1 450 000 "Arabes" et 300 000 "autres",  environ 200 000 Bédouins établis dans le Néguev, la moitié d’entre eux dans 45 « villages non reconnus » Titre de propriété ‫سند األرض‬ ‫הסכם רכישה מבויל‬ En 1905, quand la Palestine

• ainsi que le désert du Néguev dans le but de le faire fleurir pour absorber les flux migratoires et rassembler la diaspora juive. En 1953, les directives du plan Hayes vont être mises au point pour détourner les eaux du Jourdain. Leur but était de détourner la majeure partie du cours d’eau. En 1964, les arabes se sont mis au travers de leur chemin mais sans succès car Israël finit de réaliser l’interconnexion des eaux entre le lac Tibériade jusqu’au désert du Néguev. En 1967, la guerre des

villes de Jaffa, Lydda (rebaptisée Lod) et Ramle, un corridor entre Tel-Aviv et Jérusalem ainsi que Jérusalem-Ouest, des bandes de territoires plus ou moins large autour de la Cisjordanie, la plaine littorale jusqu'à la Bande de Gaza, et la partie du Neguev attribuée à l'État arabe. B/ 1967 : la guerre des Six Jours - La guerre des Six Jours est la guerre qui opposa, du 5 au 10 juin 1967, Israël à l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak. Cette guerre fut déclenchée comme une « attaque préventive »

l’eau est, dès le départ, une des plus grandes préoccupations des sionistes. Ils invitent, en 1923 et 1927, Elwood Mead, acteur du développement hydraulique des américains, à venir en Palestine. Mead donnera notamment des indications pour irriguer le Néguev Près de 72 ans plus tard, à la suite d’une rencontre en 1991 avec le président turc pour évoquer une coopération en matière hydraulique, le dirigeant israelien Shimon Peres aurait prédit : "la prochaine guerre au Moyen-Orient aura lieu pour l’eau

vont composer. Ainsi, ils peuvent à nouveau faire face à leurs ennemis et ça marche : les territoires sont reconquis (Cf. page 21) Le royaume d’Israël s’étend au Nord et à l’Est du Jourdain tandis que le royaume de Juda s’étend au Sud (Désert du Néguev) jusqu’à Eilat et à l’Ouest (Sud de la côte méditerranéenne). Malgré leurs points communs, nous pouvons souligner deux grandes différences entre ces deux royaumes. Premièrement, au niveau religieux le royaume de Juda reste fidèle au culte monothéiste

indi­ca­tions notamment pour irriguer le Néguev, aride, en pré­levant de l’eau du Jourdain pour ali­menter cette partie de la Palestine. Ces pro­po­si­tions de travaux seront confirmées par le Plan Hayes, du nom d’un ingé­nieur amé­ricain qui pré­co­nisera " l’irrigation des terres de la vallée du Jourdain, la déri­vation des eaux du Jourdain et du Yarmouk pour la création d’énergie hydro­élec­trique, le détour­nement des eaux du nord de la Palestine vers le désert du Néguev au sud et l’utilisation de l’eau

Les conflits sont entraînés par le partage inégal de l’eau. En effet, Israël occupe 55% du territoire mais il est le principal consommateur d’eau ( 86% ) de la région, pour ses industries, ses villages et l’agriculture conquérante du désert du Néguev, alimentée à partir du lac de Tibériade. Depuis 1967, Israël contrôle trois réserves essentielles: le château d’eau du Golan, les sources de Jourdain et sa rive occidentale, les nappes phréatiques de Cisjordanie. Les deux tiers de la consommation

n’y ont pas accès. Les terres et les fermes localisées le long de la rive ouest du fleuve ont été confisquées et la zone a été déclarée zone contrôlée militairement. Cette importance des ressources en eau des territoires occupés à côté du désert du Néguev, majeure partie d’Israël, permet de comprendre la stratégie israélienne de contrôle. Dès lors, la possible indépendance future des Territoires palestiniens pose la question des droits respectifs des deux communautés sur les ressources hydrauliques

Etats arabes tentent de dévier les sources du Jourdain via le Golan syrien, mais Israël bombarde les chantiers et achève le « Grand Conduit national »qui assure une irrigation du territoire à partir du lac de Tibériade, approvisionnant le désert du Néguev (1964). Après l’occupation des territoires palestiniens et l’annexion du Golan en 1967, Israël contrôle l’ensemble des ressources hydrauliques du bassin du Jourdain. Un Israëlien consomme 300 mètres-cube par an, un Palestinien 52. La surexploitation