Émeutes des 12 et 13 juillet 1789
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Les émeutes des 12 et 13 juillet 1789.Les émeutes des 12 et 13 juillet 1789 font suite à la nouvelle du renvoi de Jacques Necker, qui se répand dans Paris.
Sommaire [masquer]
1 Émeutes du dimanche 12 juillet 1789
1.1 Midi
1.2 20 heures
2 Émeutes du lundi 13 juillet 1789
2.1 6 heures
2.2 8 heures
2.3 17 heures Émeutes du dimanche 12 juillet 1789[modifier] Midi[modifier]
Camille Desmoulins, un avocat et journaliste encore peu connu, harangue la foule au Palais-Royal et l’appelle aux armes contre le gouvernement royal. Nombreuses manifestations rue de Paris et dans le jardin des Tuileries, les bustes de Jacques Necker et du duc d’Orléans sont portés en cortège. Le Royal-Allemand, régiment de cavalerie commandé par le prince de Lambesc, charge la foule aux Tuileries, faisant plusieurs blessés, peut-être des tués.
20 heures[modifier]
Pierre-Victor de Besenval, commandant les troupes massées à Paris, se décide à faire intervenir les régiments suisses cantonnés au Champ-de-Mars.
Émeutes du lundi 13 juillet 1789[modifier]
Incendie de quarante des cinquante-quatre barrières donnant accès sur Paris : les émeutiers veulent ainsi faire baisser le prix des grains et du pain – qui est à son niveau le plus élevé du siècle.
6 heures[modifier]
Pillage du couvent Saint-Lazare où on dit que les grains seraient stockés.
8 heures[modifier]
Les « électeurs » de Paris (c’est-à-dire ceux qui, au deuxième degré, ont élu les députés aux États généraux se réunissent à l’Hôtel de ville de Paris. Ils forment un « comité permanent » et décident de créer une « milice bourgeoise » de 48 000 hommes. Ils porteront une marque distinctive, une cocarde aux couleurs de la ville de Paris (rouge et bleu). Pour les armer la foule pille le Garde-Meuble, où sont conservées des armes, mais anciennes et de collection.
17 heures[modifier]
Une