À toi pour toujours ta marie-lou
Pour commencer, le sentiment que Léopold aura ressenti le plus durant sa vie aura été l’écœurement. « C’est quasiment drôle quand tu penses que t’as commencé à travailler pour un gars que t’haïs à l’âge de dix-huit ans pis que t’es encore là, à le sarvir … » Dans cette antithèse, nous voyons comment le pauvre Léopold n’est plus capable de vivre avec le fait de travailler avec le même homme depuis des années. Il explique que ça fait vingt-sept ans qu’il travaille pour cette personne là en ayant que quarante-cinq ans. « Toute ta tabarnac de vie à faire la même tabarnac d’affaire en arrière de la même tabarnac de machine ! » Dans cette répétition, nous remarquons qu’il est plus capable d’utiliser la même machine depuis des années. Ainsi en apprenant cela le monde lui explique qu’il a de la chance d’avoir un travail stable, mais il contredit tous cela en disant qu’il n’a rien de plus désagréable dans la vie qu’un tel travail. « C’est pus toé qui watches quand a’va faire défaut, c’est elle qui watche quand tu vas y tourner le dos pour pouvoir te chier dans le dos, sacrament ! » Dans cette personnification, on voit que Léopold démontre à sa machine un aspect de lui qui mène sa propre vie à sa place. Ainsi il va expliquer que quand il s’est attelé à cette machine, il n’était quasiment encore qu’un enfant. On doit donc constater que depuis des années Léopold