A Dubaï, Arabie Saoudite.
BOBIN Arthur,
A St Donat, France.

Mon cher Arthur,
J'ai bien reçu ta lettre et elle m'a fait énormément plaisir. Tu me manques beaucoup, mais je suis tellement heureuse de voyager, je découvre des paysages vraiment maginfiques. Comme toujours, je t'envoie un mot pour te décrire ces villes époustouflantes que je visite au cours de mon voyage.
Je suis arrivée à Dubaï, il y a maintenant deux semaines. J'ai d'abord fait une randonnée dans le désert puis je suis arrivée à destination. Cette ville est un impressionnant mirage. La ville est un croisement entre un Disneyland démesuré à la mode arabe et un centre financier aux allures américaines. Quand je suis dans ce centre, j'ai l'impression d'être prisonnière. Les buldings sont tellement haut, que je ne vois plus le ciel.
J'ai trouvé du travail dans une brasserie. Ma patronne est riche et désagréable. Comme quoi l'argent, ça monte à la tête ! Elle a une voiture immense, une maison gigantesque et des chaussures toutes plus ridicules les unes que les autres. Mais je sais qu'au fond d'elle, elle n'est pas heureuse. Elle me loge dans un petit appartement à côté de chez elle. Je suis très mal payée.
En me baladant après une dure journée de travail, j'ai rencontré un homme. Il faisait la manche assis par terre. Je ne connais personne à Dubaï alors j'ai décidé de faire sa connaisance. Il s'appelle Abik Badouk et il travaille sur les chantiers pour aménager encore et encore Dubaï. Il travaille douze heures par jour, six jours par semaine et ne gagne pratiquement rien. Il est Indien et il vient gagner de l’argent pour l'envoyer à sa famille démunie. Il vit dans un appartement avec 15 autres employés. Abik a la peau salle, ses vêtements sont déchirés et en plus de ça, ils sont trente fois trop grand. J'ai eu tellement de peine.
Quand tu recevras cette lettre, j'aurais quitter Dubaï. Ces inégalités m'ont révolté, ainsi que ces injustices. Cette découverte m'a sûrement appris que le monde