Émile verhaeren
A onze ans, Verhaeren se voit envoyé au pensionnat. Ses études secondaires, il les accomplit au fameux collège Sainte-barbe à Gand. Il y rencontre Georges Rodenbach, le futur auteur de Bruges, la morte. L’éducation très sévère dans ce collège de Jésuites achèvera la francisation complète de ce fils de l’Escaut. Après ses études secondaires, Verhaeren fait son droit à l’université de Louvain.
Poète belge. Après des études à Gand et à l'Université de Louvain, Verhaeren se voue aux lettres; s'il s'installe comme avocat stagiaire à Bruxelles, il fréquente aussi Rodenbach, le peintre Théo van Rysselberghe et James Ensor et débute déjà dans la critique d'art. Albrecht Rodenbach Théo van Rysselberghe James Ensor
C'est vers le naturalisme qu'il paraît s'orienter d'abord, dans ses premières poésies, Les Flamandes (1884). Mais aussitôt après avoir ainsi restitué la Belgique sensuelle, Verhaeren se retourne vers la Belgique mystique avec « Les Moines (1886) » après un séjour à la trappe de Notre-Dame de Chimay.
Cependant Verhaeren traverse bientôt une grave crise spirituelle et donne des recueils d'une morbidité exaspérée et fiévreuse, véritable «trilogie de la neurasthénie», ce seront « Les Soirs (1887), Les Débâcles (1888) et Les Flambeaux noirs (1889). » Il a voyagé en Espagne et en Allemagne et séjourné à Londres.
L'année de son mariage, « Les Apparus dans mes chemins (1891) » sont publiés; malgré le pessimisme qui l'habite on y reconnaît aussi les premiers signes de la guérison. Verhaeren se tourne résolument vers les problèmes contemporains et