Étude de texte perte de la réalité dans la psychose
Il détermine trois instances : ça, surmoi et moi.
L’individu est dominé par des forces qui nous apparaissent inconnues et impossibles à maîtriser : le ça.
Le ça nous pousse , dans le ça règne le principe de plaisir, c’est là que se logent nos exigences les plus insoutenables et nos désirs les plus extravagants.
Pour tempérer les pulsions du ça il y a le surmoi, sorte de gendarme qui est soumis au principe de réalité et qui sert à tempérer les pulsions du ça.
Le moi lui est dans une relation de dépendance tant par rapport aux revendication du ça que des impératifs du surmoi et des exigences de la réalité : il se pose en médiateur. En 1924 dans « Névroses et psychoses » texte qui précéde juste le texte présent, Freud différencie ainsi la névrose et la psychose en se référant aux instances précédemment définies :
« La névrose serait le résultat d’un conflit entre le moi et le ça , la psychose elle (serait) l’issue analogue d’un trouble équivalent entre le moi et le monde extérieur », il précise plus loin dans le même texte que le résultat de cette tension donnerait l’une ou l’autre forme pathogène suivant que le moi resterait fidèle au monde extérieur en «baillonant» le ça , ce qui donnerait la névrose ou qu’il se laisserait dominer par le ça et du coup serait obligé de «s’arracher» à la réalité ce qui donnerait la psychose.
Dans «Perte de la réalité dans la névrose et la psychose » freud se penche de nouveau sur les processus en jeu dans la névrose et la psychose mais cette fois étudie avec attention le phénomène même de «perte de la réalité».
Trois points importants apparaissent abordés dans ce texte : - Un mécanisme en deux temps, mécanisme où l’enchainement des processus et les instances en présence diffèrent dans la névrose et la psychose. - Cette perte de la réalité qui apparait dans la névrose et la psychose (en des